Fin des domaines .i2

Avant l’an 2000, ce suffixe a été utilisé pour désigner des ressources internes, Intranet et serveurs non publics. Cela fait plus de dix ans qu’il a été déclaré obsolète dans le plan de nommage interministériel mais la nature a horreur du vide.
On doit maintenant s’en éloigner activement parce que, entre autres, il est impossible d’obtenir des certificats pour des domaines se terminant en .i2 car ce n’est pas un vrai TLD (Top Level Domain dans le jargon du DNS international).

Le stock de noms .i2 dépasse les 13 000 domaines répartis sur plus de 600 zones. Nous allons donc procéder par étapes. Bénéficiant des travaux et fonctionnalités ajoutées au DNS interministériel sous l’égide de l’ANSSI, nous allons collecter les logs de résolution de nom pendant un mois (par construction, ces logs sont non nominatifs). Si un nom n’apparait pas dans les logs pendant cette période (probablement le mois de mai 2023), il sera réputé non utilisé et placé dans une corbeille. Sinon les noms encore en usage seront répartis en domaines de responsabilité, nécessitant de 2 à 6 délégations DNS d’après nos estimations.

Dans la deuxième phase qui s’étalera sur 6 mois, les équipes du PSIN contacteront les gestionnaires dont les réseaux apparaissent comme sources de trafic pour correction à l’origine.

Avec ce modus operandi, nous pensons que .i2 ne sera pas contemporain des JO Paris 2024.

_{Crédit logo : Terra}